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Ce n'est pas moi
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Ce n'est pas moi
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31 octobre 2007

Et maintenant ?

Comme tous les soirs tu m'as appelée à 20h45 après Kaamelott. J'étais en pleurs à ce moment là et tu m'as demandé comme d'habitude si j'ai regardé la télé. Et comme la plupart du temps je t'ai dit que non. Tu m'as expliqué l'épisode qu'ils ont passé et tu en as ri. Et moi de mon côté je pleurais.

Puis au bout de quelques instants tu as senti que quelque chose ne tournait pas rond. Peut-être est-ce seulement parce que je t'ai dit que j'étais assise sur mon lit et que non je ne dormais pas. Peut-être est-ce ça qui t'a fait penser que ça ne tournait pas rond, ou m'as-tu réellement entendue pleurer ? Je ne sais pas et ne le saurais certainement jamais mais peu importe. Tu m'as demandé ce qu'il n'allait pas. Et là je t'ai répondu "nous". Puis silence. Est-ce ce "Nous" qui t'a bloqué ? Puis j'ai insisté sur le nous sur le "toi et moi" pour que tu comprennes bien. Et là j'ai eu l'impression que tu tombais des nues. Comme un silence qui voulait dire "Ben qu'est-ce qu'il y a qui ne va pas dans "nous" ?"

Et je t'ai expliqué. Tout ce qui me tiens à coeur. Enfin tout ce que j'ai pu sortir car dans l'état où j'étais, j'avais trop à dire et impossible de le dire en fait. Alors je t'ai parlé de ton ennui avec moi, du fait que depuis un an tu ne m'avais pas invitée une seule fois chez toi, de la routine qui s'était installée dans nos vendredis, du manque de désir, du fait que tu es pressé de rentrer chez toi quand tu es avec moi... Enfin j'ai essayé de dire tout et je suis consciente que ce n'est pas encore assez.

Tu m'as dit que tu voulais bien changer mais que tu ne savais pas quoi faire ni comment faire. Je t'ai dit que je ne voulais pas que tu changes que je voulais juste retrouver les moments que l'on vivait quand tu habitais à 50 km de moi et que l'on se voyait peut-être moins souvent mais mieux. Je t'ai fait part de ce qui me manquait, notre intimité, nos calins, des moments bien à nous. Tu m'as dit "à part partir le week-end je vois pas ce qu'on peut faire". Tu m'as dit ne pas avoir de solution pour mon problème bien que tu comprennes que je réagisse comme ça. Tu m'as rappelé qu'il y a un peu plus d'un an on vivait ensemble et que c'est moi qui ait voulu partir, mais que ça ne me va toujours pas. Et de mon côté je t'ai dit que si j'étais partie c'était pour couper la monotonie qui reignait déjà mais que là c'est pire. Que j'espérais qu'on se verrait mieux, qu'on sortirait comme avant, mais il n'en est rien.

Puis pour ne pas que tu portes tout le fardeau je t'ai dit que tu n'étais pas mon seul soucis, que mon inquiétude pour Elodie y était aussi pour beaucoup et que mon mal être du travail aussi. Est-ce l'occasion qui faisait le larron ? Tu m'as dit que tu ne pouvais pas me sortir tout seul de mes problèmes et qu'il serait bien que je vois un psy. Certes cela fait longtemps que j'aurais dû en voir un. Mais bon... Tu m'as alors parlé de ta soeur qui en avait vu un pendant un bon moment l'an passé. Et tu m'as proposé d'en parler à mon médecin. Je t'ai demandé si tu ne pouvais pas avoir les coordonnées de celui de ta soeur s'il est sur Paris que ça serait plus pratique pour moi. Et tu m'as dit que tu l'appellerais.

Puis tu as terminé en disant "Je t'aime tu sais, ça n'empêche pas que je t'aime"...

On s'est dit qu'on se rappellerait avant d'aller se coucher comme tous les jours.

Une demi-heure voire trois quart d'heure plus tard je t'ai appelé pour te souhaiter bonne nuit. Je t'ai demandé si tu avais pu avoir ta soeur et là tu m'as dit "Non je m'étais assoupi sur le canapé"...

Je suis rassurée de voir que je ne t'empêche pas de dormir et que mon mal être ne pèse pas trop lourd sur tes épaules.

Je t'ai eu deux fois au téléphone aujourd'hui et tu ne m'en as pas reparlé. Peut-être penses-tu que le problème est résolu ? Ceci dit, je ne t'en ai pas reparlé non plus...

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Commentaires
L
je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais je reviendrai...<br /> <br /> Oui, je sens le meme malaise en toi qu'en moi... j'ai eu le courage de tout cesser, tout en laissant une petite porte ouverte aukazou.<br /> <br /> J'espere simplement que tu vas t'en sortir.<br /> <br /> la blogosphere m'a beaucoup aidé, alors si je peux moi aussi t'assurer de mon soutien... voire plus.<br /> gros bisous.
F
bon WE en balade <br /> bises
F
Bonne journée au boulot bises
F
Bonjour, bonne fête. Il est vrai que la période n'est pas propice à se sentir bien. Tout n'est que vague à l'âme et mélancolie. Je te souhaite du courage et encore une très bonne fête.
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