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Ce n'est pas moi
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7 novembre 2007

Une lueur d'espoir

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La semaine dernière alors que j'étais au fond du ravin, un rayon de lumière est venue éclairer mes journées du week-end. J'en avais bien besoin et cela m'a permi de passer un bon week-end même s'il n'a pas été exceptionnel.

Samedi alors que je descendais les poubelles juste avant d'aller me promener avec Monsieur D, j'ai constaté une chose. Le chien (ou plutôt la chienne) n'était pas là. Sa niche, enfin ce qui lui servait de niche, la table, les chaises, plus rien n'était là. La terrasse était vide ! Complètement vide. D'un seul coup je réalise, les locataires du rez-de-chaussée sont partis ! Chouette ! pensais-je. Oui parce que les locataires du rez-de-chaussée, c'était pas ce que j'ai connu de mieux en matière de bon voisinage hein. La preuve en est qu'ils sont partis, et qu'ils ne nous ont pas avertis nous les voisines. Alors que nous sommes que 3 dans l'immeuble ! Enfin bref, l'appartement du rez-de-chaussée du coup se trouvait libre.

Je sors donc rejoindre Monsieur D. dans la voiture et le lui dit. Je pense tout de suite que ce serait pas mal si j'appelais l'agence pour demander à prendre cet appartement là plutôt que de rester au second étage. Puis alors que nous échaffaudons cette hypothèse avec Monsieur D, il me dit "Et si je le prenais moi cet appartement là ?".

Wouah ! heureusement j'étais déjà assise. "Tu crois ?" lui demandais-je. "Ben pourquoi pas" me dit-il. J'en revenais pas. S'il me fallait une preuve d'amour, ce souhait de se rapprocher de moi en était tout à coup une vrai de vrai. Et dans ma petite tête de rêveuse, je me suis mise à imaginer la vie avec Monsieur D. au rez-de-chaussée, soit deux étages sous mon propre appartement. Il va sans dire que pour moi c'était la solution idéale. On pourrait enfin former un couple, avoir tous les avantages sans en avoir les inconvénients. On n'aurait plus de problème de devoir se déplacer pour se voir cinq minutes, on n'aurait qu'à monter ou descendre deux étages pour se voir. Ca me semblait vraiment l'idéal pour notre relation.

Et durant tout le week-end, Monsieur D. m'a fait sentir qu'il le voulait cet appartement et qu'il serait bien content de pouvoir déménager sous le mien, de se rapprocher, même s'il fallait pour cela le payer plus cher qu'il n'en valait.

Et à chaque instant de ces deux jours d'attente pour savoir si nous pourrions l'avoir ou non, j'ai imaginé la vie lui en bas et moi deux étages plus haut. Les soirées qu'on pourrait passer ensemble sans avoir à le programmer à l'avance. Les moments d'intimité que l'on pourrait retrouver sans avoir à penser que ma fille est seule chez moi. Bref c'était que du bonheur.

Puis lundi matin, comme Monsieur D travaillait hors de son bureau habituel, j'appelle l'agence à 9h30. "Mme la gérante des locations ne travaille pas le lundi, rappelez mardi à partir de 9h30".

Encore une journée à attendre, encore une journée à rêver.

Mardi matin 9h42 : Monsieur D. m'appelle, il a eu l'agence. Sa voix n'est pas enthousiaste. Alors ? dis-je. "L'appartement est déjà loué. Quelle bande de ......" puis il rajoute, bon tant pis c'est pas grave hein la semaine dernière on ne le savait même pas donc on va continuer à faire comme si.

Oui, sauf que maintenant je sais. Difficile pour moi de faire comme si une chose ou un évènement n'avait pas existé alors que je sais pertinemment qu'il a existé. Et là le rêve tombe. Et depuis hier je ne cesse d'y penser. C'était une occasion en or de relancer notre couple. Enfin tout au moins de former un couple comme on pourrait l'entendre même si on ne vit pas complètement ensemble.

Oui le rêve est tombé. Mais ! J'ai quand même entendu ce jour là, ce fameux samedi, comme une lueur dans la voix de Monsieur D. qui me disait qu'il m'aimait suffisamment, qu'il était suffisamment bien avec moi pour vouloir déménager et s'installer deux étages en dessous de moi. Ce n'est quand même pas rien ça.

Alors, pourquoi suis-je donc triste ?

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Commentaires
F
La réponse se trouve encore au fond de vous .... Gratter la terre et vous trouverez la source.
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